Mamietitine vous parle de Hauterive

D'abord l'été n'est fini que sur le calendrier, parce qu'aujourd'hui encore il a fait chaud (29°C). On profite donc de cet été indien. Les vieux du village ici, disent que tout le trimestre sera doux et que nous passerons Noël au balcon ... Ah, sagesse populaire, quand tu nous tiens ... !

Je sais, nombreux parmi vous pensent certainement que nous avons passé l'été à nous prélasser au soleil sur les rives du Lot ... Que nenni !!
J'ai assuré durant tout l'été 4 marchés par semaine : 3 marchés nocturnes et 1 marché du matin. Plus des marchés artisanaux occasionels ou des marchés médiévaux. Bref une activité intense qui a laissé peu de place aux travaux de la maison et encore moins à l'entretien de ce blog. J'espère que vous me pardonnerez.
Pourtant, pour ceux qui nous ont fait le plaisir de nous rendre une petite visite (et tout compte fait, vous avez été assez nombreux, mais ce fut un plaisir avant tout) ont bien vu que Francis, de son côté continuait à être très actif à la transformation de notre petit nid douillet.

Un petit récapitulatif et quelques photos vous expliquerons mieux les choses.

Transformation du palier de l'escalier à l'étage. Francis, aidé de notre voisin et de son fils, à placé 3 nouvelles poutres transversales au plafond du palier au rez-de-chaussée afin de pouvoir créer une sorte de mini mezzanine à l'étage. L'idée est de réduire la place prise par l'escalier lui-même afin de bénéficier d'un passage complet autour de l'escalier à l'étage. La suite de l'idée est d'ouvrir le mur qui donne sur les combles à cet endroit-là afin d'y  créer un petit espace de rangement où l'on pourra également caser le bureau. Ceci permettra de libérer la pièce du bas qui me sert d'atelier afin que j'ai un meilleur espace de travail et de stockage.

Décoration complète de la chambre d'amis à l'étage. C'est une petite chambre mais tout à fait agréable. Nous avons enlevé la moquette immonde, décollé la tapisserie sale, puis nous avons attaqué le travail. D'abord le plafond. Les plaques de placo étant mal jointes, les bandes se décollaient, Francis y a réalisé le même type de travail que ce qu'il avait fait dans la salle d'eau, à savoir un  enduit à grain passé en épaisseur et travaillé ensuite au chiffon. Ainsi plus aucune trace des bandes. Puis nous avons enduit également les murs d'un endui à l'ancienne, décollable, que nous avons passé en épaisseur et travaillé à la taloche, puis ciré. Enfin Francis a posé au sol le même parquet flottant que dans notre chambre. Nous avons ensuite remis en place le lit, une commode et quelques objets de déco, pour certains chinés, pour d'autres originaires de Mérignac ou de Tarbes, parfois transformés ou repeints. L'idée générale est celle d'un voyage en Afrique (continent où nous n'avons jamais mis les pieds, bien entendu ... )









Modification de la déco dans la salle de bain. Suite à un trou dans le papier vinyl qui recouvrait le pourtour de la baignoire, je me suis décidée à changer le dit papier. En effet, il n'est pas question de faire le moindre travail coûteux dans cette salle de bain car nous la changerons entièrement quand nous aurons finit tout le reste (autrement dit : pas tout de suite !). Je me suis donc retrouvée avec un papier imitant à la perfection la peau de panthère (un reste de rouleau de ce que j'avais posé sur la petite table de la chambre d'amis (voir photo ci-dessus). Après un temps de réflexion, j'ai finit le travail en multipliant les touches de panthère et de noir. Il nous semble que du coup la pièce a un air beaucoup plus tendance et n'a pas l'air plus sombre pour autant. Il y reste encore quelques petits détails. Je vais changer un petit rien sur les éclairages et mettre une tringle à rideau et un charmant petit rideau blanc que Michou (ma soeur) m'a donné.



















La cour. Enfin dernier travail, mais pas des moindres : la réfection de la cour. Après avoir fait faire un grand nombre de devis pour donner à cette cour enfin un aspect  digne de la maison, en explorant à peu près toutes les techniques, nous sommes tombés d'accord que ce qui serait le plus beau et le plus adapté était aussi le plus cher, alors nous avons révisé nos exigences à la baisse. Finalement nous avons embauché un technicien de la chose, et Francis l'a secondé dans son travail. Ils ont décaissé, aplani et donné de la pente pour les évacuation d'eau. Ils ont ensuite posé un film "Bidim" et une bonne couche de "castine" afin de donner une bonne assise à la finition.



Ont posé des bordures en béton rouge (afin d'évoquer la couleur des briques du mur). Ils ont aussi réalisé l'entrée en béton rouge. La pente est maintenant bien plus facile à monter et à descendre surtout. Et finalement ce matin, tous les deux, aidés de 2 collègues de Francis, ont terminé le travail en posant par dessus tout ça 1,5 tonne de petit caillou jaune clair. C'est un caillou qui ne fait pas de poussière, et une fois tassé à la machine, ne bouge pratiquement plus. Qu'en pensez-vous ? Pas trop mal non ?
Fissou a adoré s'y promener dès qu'il a pu.


Bon il va falloir s'occuper maintenant d'améliorer l'aspect du jardin. Les rosiers, mal placés car à l'ombre, sont envahis de mauvaises herbes. Certains poussent sous la fenêtre ce qui gêne considérablement pour ouvrir et fermer les volets et encore plus si l'on veut secouer un drap à la fenêtre ... A revoir donc ! Il faudra aussi envisager de peupler un peu l'espace vert qui est dans la cour, quelques arbustes devraient faire l'affaire, pourvu qu'ils demandent peu d'entretien car le temps me manque pour le jardinage, comme vous vous en doutez.
Et après tout ça, Francis a pu s'allonger pour faire une sieste à l'ombre du sapin, l'esprit tranquille car le devoir accompli.

Ca y est, il est enfin là. On en a rêvé, ils l'ont fait. Les livreurs du poële au poil sont enfin venus ce matin, vers 10 h. Il y a eu quelques heures de travail et voilà, à 16 h ils repartaient nous laissant tout à notre joie de jouer avec le feu.

Dès qu'ils sont arrivés il a fallu procéder à quelques menus travaux :

- enlever une partie du parement de bois que nous avions prévu derrière le poële car l'installateur (très sérieux) craignant que la distance au feu soit trop courte au cas où il y aurait un jour une surchauffe. Vous verrez plus tard que nous avons simplement enlevé les poutres de bois, nous les avons recoupées, puis nous les avons replacées au-dessus du poële, ce qui finalement ne change rien à l'aspect que nous souhaitions donner.

- Percer le mur extérieur de la maison pour y mettre une grille de ventilation.

Ensuite ils ont monté le poële, puis le tuyau. Les trous que nous avions fait percé étaient exactement là où il fallait et de la taille exactement nécessaire. Une chance, ça a permis de ne pas perdre de temps avec ça.

Puis ils y ont rajouté la cheminée sur le toit.

Après un repas de midi pris tous ensemble à la cuisine, parce que la porte de la salle à manger étant ouverte quasi en permanence il y faisait un froid polaire, ils se sont remis au travail. Ils ont resserré, jointé ou jointoillé, vérifié, nettoyé, aspiré, repeint même, et une fois tous les petits accessoires posés et les explications données, nous avons procédé ensemble au premier allumage.

On a bu un petit coup (oh ! de Badoie et de jus de fruits, mais pour qui nous prenez-vous !), on a récupéré les papiers nous permettant de bénéficier de l'abattement d'impôts (Youpi !) et à 16 h notre fine équipe (3 personnes) d'installateurs (Quincaillerie Ghibaudo, je conseille !!!) est repartie.

Nous sommes restés devant le feu, à admirer le "pestacle". Un régal. On s'est juré qu'avant ce soir on réinstalle le salon près du poêle et ce soir on s'installe là pour regarder la téloche, avec chacun un chat sur nos genoux.

On vous racontera

Ce matin, samedi, le réveil a été difficile. A 10 h, après avoir monté devant la porte de la salle d'eau les cartons de carrelage que j'avais été chercher hier chez le vendeur, nous nous sommes retrouvés tous les deux dans l'espace prévu pour le dressing, les bras balants, effarés devant la tâche qui nous attendait et ne sachant pas par quel bout commencer.

Je vous rappelle que le dressing est prévu en communication avec la chambre du haut, sous les combles dans l'espace exact qui se trouve juste au-dessus de l'entrée que nous venons de terminer (il faut suivre un peu !!! J'en vois qui ne suivent pas !! J'ai les noms !!!).

Une petite photo pour vous situer les choses : on aperçoit la partie gauche de la fenêtre de la chambre et la porte ouverte qui donne donc sur l'espace dressing. Vous apercevez le mur de briquette brut, et la charpente ancienne au dessus. Il y a donc un sacré travail qui nous attend. Heureusement ici nous n'avons prévu aucune fioriture. On va faire du simple et du fonctionnel. Il nous faut tout de même isoler et doubler les murs et le plafond afin que tout soit propre. Le plus compliqué c'est que nous avons à faire







à une très belle mais très ancienne charpente, faite de tronc d'arbres pas toujours bien droit (et on dit que la nature fait bien les choses ? on se demande !). Evidemment nous aimerions que certaines pièces de la charpente restent apparentes car c'est dommage de les cacher. Cette partie (photo de droite) par exemple, sera mise en valeur.

Avant de fermer l'espace, voici une vision du dessus du plafond de la chambre du rez-de-chaussé (où nous dormons encore mais qui sera la chambre d'amis) avec au loin vue plongeante sur le garage.










Ce que ça peut être compliqué une vieille maison comme celle-là ! C'est aussi compliqué d'y faire des travaux parce qu'il faut s'adapter à ce qui est déjà en place. Les murs un peu de guingoi (moi j'aime bien dire de "guin-goille"), les poutres tordues etc ....




Mais tout doucement on y est arrivé. Je ne prétendrai pas qu'on ne s'est pas un peu engueulé, c'est toujours comme ça qu'on bricole ensemble. Ca commence bien, pendant 5 mn, après on s'engueule, et aussitôt on rigole et on se remet au boulot. On râle surtout après le matériel. Francis joue les chirurgien et moi les infirmières de bloc opératoire : "passes-moi le mètre ... où est le crayon ... donnes-moi la cisaille" etc ...
On a voulu en plus récupérer une partie du tas de laine de verre qui était au-dessus de la chambre. Heureusement nous avions mis des masques, et nous nous protégions les mains parce que cette fichue laine de verre s'infiltre partout.

Quant nous avons arrêté le travail ce soir, les choses étaient encore plus avancées que sur ces photos. Demain, en principe nous aurons terminé de poser l'isolation et le placo. Il restera le plafond que nous allons faire avec du lambris PVC que nous avons ramené de Mérignac (il n'y a pas de petites économies).









Un dernier petit mot avec sa photo pour vous donner un aperçu du carrelage choisi pour la salle d'eau. Je vous expliquerai une autre fois le projet que nous avons.


A la prochaine !

Comme vous vous en rappelez peut-être, la toiture de la maison était faite de plaques d'Everite posées sur la charpente ancienne et recouvertes de tuiles canal anciennes non fixées. Je vous rappelle que l'Everite contient de l'amiante.
D'autre part, nous allons faire poser une cheminée et percer des Everites, c'est vraiment pas évident... alors, "au diable les varices" (comme aurait dit Papijo), nous faisons refaire toute la toiture. Cela permettra de toutes façons une meilleure isolation et une meilleure étanchéité.

On s'est donc fait livrer quelques tuiles et une grosse machine pour les transporter et les soulever. (Merci encore à notre charmante voisine qui nous permet de squater quelque peu son terrain.






Oui il en faut pas mal. Je vous rappelle que la toiture à 2 pentes principales fait plus de 200 m².











Puis le travail a commencé par un beau soleil d'été indien. D'abord enlever toutes les tuiles anciennes sur tout un côté.








Heureusement, un ami est venu en récupérer quelques unes pour sa maison. Nous en conserverons quelques unes pour couvrir un abri à bois que Francis envisage d'installer dans le cour afin d'abriter le bois qui sera destiné à notre poêle.







Ensuite, ils ont enlevé les plaques d'Everite. Ce qui a totalement dégagé la charpente ancienne. C'est pour ça que je dis "HEUREUSEMENT QU'IL A FAIT BEAU !"
































Francis, s'activait lui aussi. Au fur et à mesure que les artisans dégageaient la toiture, il balayait pour évacuer toutes les feuilles, herbes, nids, fourmis mortes, rat mort (même !) etc ... puis il traitait ce côté de charpente au Xylophène afin d'éviter tout risque que "le ciel ne nous tombe sur la tête".







Je vous laisse imaginer la saleté qui est aussi tombée à l'intérieur de la maison. Pour les pièces fermées par un plafon, pas de problème, mais alors voici comment était le garage. Déjà bien encombré avant ça, maintenant en plus, il est sale de chez sale. Beurk !














































































Comme il faisait un temps absolument splendide, nous avons pu manger dans le jardin. Ca a fait un pause agréable pour tout le monde, avec un sentiment d'été qui se traine en longueur pas du tout désagréable.




















Le travail a continué. Sur deux journées, ils ont donc découvert, puis recouvert de "Delta vent" (une sorte de bâche épaisse isolante et protectrice fixée par de nombreux liteaux sur lesquels viendront reposer les nouvelles tuiles tout un côté du toit. Ils reviendront dans quelques jours pour faire de même sur l'autre pente et reviendront à nouveau pour un troisième épisode qui consistera celui-là à enfin poser toutes les tuiles.

Au fait, "un petit détail pour vous, mais qui pour moi veut dire beaucoup", Francis a enfin posé l'étendoir à linge. Mon âme de lavandière exulte et je peux enfin étendre de grands draps.